16 janvier 2011

CENSURE : Ignorant et inculte Facebook qui traite l'art comme de la pornographie

12 jan

Décidément, Facebook est vraiment à l’image réelle de son « créateur » et de la vraie Amérique : ignare, inculte, impérialiste. En quelques jours, deux exemples de censure idiote viennent illustrer nos propos : tout d’abord, ce témoignge publié dans La Règle du Jeu, au sujet d’un téléchargement d’image jugé pornocrate par Facebook et ses petits cons d’employés incultes, image qui n’était en fait qu’un tableau de Fernando Arrabal, que nous n’avons pu reproduire ici, mais que nous vous recommandons d’admirer sur le site de La règle du Jeu. En voici « l’avertissement » Facebook, savoureux et drôle, s’il n’était pas tout simplement imbécile :

Objet : Facebook Warning
Bonjour,
Vous avez téléchargé une photo qui enfreint nos Conditions d’utilisation.
Cette photo a donc été supprimée. Facebook n’autorise pas les photos
attaquant un individu ou un groupe, qui contiennent de la nudité ou de
la violence ou qui présentent l’usage de stupéfiants, tel qu’indiqué
dans nos Conditions d’utilisation. Ces règles visent à garantir un
environnement sûr, sécurisé et de confiance pour tous les utilisateurs
de Facebook, y compris les plus jeunes, qui utilisent le site. Pour
plus d’information, veuillez consulter notre page Questions/réponses, à
http://www.facebook.com/help/?topic=wphotos.
The Facebook Team

(La pornographie est, dit-on, interdite sur Facebook. Je veux bien : mais la pornographie n’est pas là où Facebook s’imagine qu’elle se cache. Un dessin, assez merveilleux, d’Arrabal est censuré sur ce support. La représentation d’un pénis n’est pas pornographique en soi : sinon, plus de Tintoret, de Dali, de Masson possibles. Ni de Gotlib. La pornographie, c’est cette censure et non la peinture d’Arrabal. Ce que Facebook considère comme impubliable fait ici le bonheur et la fierté de La Règle du jeu. Yann Moix / publié par La Règle du jeu.)

Autre exemple plus récent : celui d’un internaute qui s’est vu refuser la photo de son profil fb, au prétexte qu’il s’agissait d’une oeuvre de l’artiste Pierre Molinier, dont bien sûr Facebook ignore jusqu’au nom.
En conséquence de quoi, nous publions ci-après une galerie Pierre Molinier, grand artiste bordelais hélas décédé, dont l’oeuvre post-surréaliste et totalement marginale a magistralement marqué, malgré toutes les censures, les esprits de son temps.

Angelina Vivaldi
Image : autoportrait de Pierre Molinier, Tous droits réservés succession Pierre Molinier et ayant-droits.

Dur, dur : Avec Sarko, le métier d'otage n'est plus ce qu'il était...

11 jan
LE BILLET D’ANGELINA

Danger ! Tant que Sarko est aux commandes, il faut absolument éviter de se retrouver en mauvaise situation. Pourtant, fallait pas être devin pour imaginer ce qu’il allait advenir de nos deux petits boutonneux enlevés, non ? Mais notre président, toujours droit dans ses bottes et fier comme un bar-tabac de Neuilly a des couilles, lui… et il allait le leur prouver, à ces « barbares » de l’Aqmi et autres mécréants...

Donc : On est Français que diable !, la France est inattaquable, un grand pays comme le nôtre, hein ? Bref, on va voir ce qu’on va voir, et je décide de te pourchasser ces pauvres crasses de Touaregs embrigadés pour leur faire rendre âme… Une belle attitude tout droit sortie de la « doctrine » du grand penseur (et stratège hors-pair, comme on l’a vu) qu’était le pauvre George W. Bush, du temps de sa splendeur…
Bravo Sarko ! résultat : deux petits gars bien flingués grâce à tes « forces spéciales » et au « courage » de ton état-major (une bande d’abrutis incapables de penser au-delà de leur endoctrinement martial).

Etonnant comme la classe politique tout entière ( et les médias) soutient aujourd’hui ce carnage, qui aurait pu largement être évité, nonobstant l’orgueil démesuré d’un « chef » minuscule d’un pays pas moins ridicule, ex-colonisateur, arrogant, toujours prêt à se la jouer gros-bras sûr de son fait ? A croire que le sarkosysme pollue tout, contamine tout, y compris nos « élites » politiques les plus « éveillées »…

Pour un coup de bluff fort-en-gueule, notre président a envoyé à la mort certaine deux de nos compatriotes. Joli coup de com, non ? A l’heure où le président français est amené à présider le G-20…

Ces deux petits mecs avaient peut-être 20% de chances de s’en sortir vivants, sans l’intervention de nos cow-boys néo-buschiens… Désormais, ils reposent en paix. Enfin, presque… Personnellement, si j’étais de la famille, je me refuserais à aller serrer la pince à ce mauvais Napoléon de peplum, et le traînerai illico en justice pour complicité d’assassinat délibéré « au nom de la France ».

Toujours est-il, nous voilà prévenus : pour ceux que cela démangerait de se rendre dans ces zones à risques, ne comptons pas sur l’Etat Français pour prolonger notre durée de vie…

Angelina Vivaldi

Bon pain comme les Bompard

Faîtes ce que je dis, ne dites pas ce que je fais. Ce pourrait être la devise des Bompard, ce couple d’ex-frontistes toujours prompts à dégainer le fameux « tous pourris » de leur ancienne et fort usée icône Le Pen dont ils se sont depuis furieusement (et opportunément) dépris.

Ces deux-là en tout cas ont compris depuis longtemps le coup biblique de la multiplication des pains, et se le sont appliqué à leur usage, consciencieusement, sans état d’âme. Les faits : la justice, sur dénonciation de plusieurs des conseillers du Bompard maire d’Orange (ces gens-là finissent toujours par se dénoncer, c’est dans leurs gènes), la justice donc, les soupçonne gravement de s’en être mis plein les poches en spéculant sur des biens immobiliers acquis à prix cassé sur le dos de la municipalité puis revendus dans la foulée avec de gras bénéfices. Cela s’appelle « prise illégale d’intérêts » et Jacques « mains propres » Bompard qui n’ignore pas la loi (il est avocat, faut-il le rappeler), va pouvoir méditer sur la fameuse devise lepeniste qu’il aimait tant. Mieux, sa petite famille en a largement profité, gendre et fille ayant également été mis en examen pour « recel ».

Une bien touchante famille provençale (bien de chez nous quoi), qui, toujours prête à se rouler dans la fange néo-frontiste et à professer de furieux anathèmes à l’endroit de toute la classe politique, n’en oublie pas moins de se préparer une retraite dorée, en cette bonne ville d’Orange où, il est vrai, plus de la moitié des électeurs soutenant leurs thèses racistes et nationalistes, ils sont assurés de couler des jours heureux, entourés de leurs semblables et garnis d’abondance, en pondant beaucoup de petits fachos. Amen.*

Angelina Vivaldi

7 décembre 2010

Pourquoi retirer notre fric le 7 décembre est-elle une excellente idée ?

Le 7 décembre, retirons notre blé des greniers virtuels de la banque internationale.
C’est Eric Cantona qui a lancé le buzz, sans vraiment s’imaginer que ça prendrait cette ampleur.

En réalité, cette « farce » cantonesque se révèle à l’analyse une excellente idée, au point de faire frémir nos meilleurs analystes européens, et même le ministre belge des finances ! En effet, il s’agit d’une véritable bombe économique : une ou deux petites centaines de milliers d’usagers bancaires vidant leur compte en banque suffirait, selon certains économistes sérieux et reconnus, à foutre en l’air ce système bancaire qui ne tient que par artifice et injection de liquidités étatiques, et est bien loin en fait de pouvoir physiquement honorer ces retraits ! Cela paraît hallucinant, mais c’est bien la crue réalité de la finance capitalistique et spéculative en 2010 : notre argent est virtuel, et plus virtuel que les « capitalisations » effectives de nos banques soi-disant solides comme un roc, tu meurs !

En fait la finance internationale redoute particulièrement une action radicale et citoyenne de ce type. En réalité, leur architecture de type pièce-montée (avec le beurre) ne tiendra jamais le choc. Retirer notre fric de ces mastodontes qui, rappelons-le, ont doublé leurs bénéfices en 2009, soit en pleine « crise » du capitalisme financier, serait donc un acte révolutionnaire absolu d’un type nouveau, particulièrement pertinent, bien plus efficace que toutes les manifs et autres grèves générales qui font souffrir financièrement les salariés.
Le 7 décembre prochain, je vous invite tous à faire comme moi, retirer absolument toutes nos pauvres liquidités des mâchoires de la banque internationale. Quelques centaines d’euros par « client » suffisent à mettre à bas l’organisation bancaire mondiale, si nous sommes suffisamment nombreux, et entrainer par effet de dominos l’écroulement du système tout entier. Un acte citoyen et responsable, prélude à une véritable révolution de la « gouvernance » mondiale.

Pour plus d’infos : le dossier de Libé à lire et le clip de Cantona
Et surtout pour plus d’implication, allez sur le site dédié à cette action : BANKRUN2010.com.

Angelina Vivaldi
(photo : l’ex-siège de la Banque de France à Avignon, photo JM Rozier)

30 novembre 2010

UN CONTE DE NOËL : la fabuleuse histoire de Mansour, roi de l'arnaque


LE BILLET D'ANGELINA

Voici un joli conte de Noël, comme l'actu sait nous en concocter. Une histoire édifiante en forme de parabole, telle que se doit d'être un vrai conte de Noël. Vous connaissez Mansour ? Non, pas notre hélas fameux Mansour de la place de l'Horloge, mais bien ce mollah afghan, taliban pur jus et accessoirement second dans la hiérarchie Benladeniste de la nébuleuse terroriste, chargé entre autres du... financement de l'organisation. Figurez-vous qu'un zèbre anonyme -qui selon certains n'est qu'un petit épicier d'Islamabab, plus vraissemblablement un agent pakistanais du renseignement- n'a trouvé rien de mieux qu'usurper l'identité du terrible mollah pour arnaquer les services secrets de la planète entière ainsi que les très sérieux experts de l'Otan. Ce type "ordinaire" et débonnaire, aux faux airs de bon père de famille, a soutiré aux "spécialistes" beaucoup de pognon pendant de long mois, au motif d'un hypothétique rapprochement avec l'organisation terroriste... Le tout avec la bénédiction du président afghan lui-même. Bref un énorme coup de bluff qui a permis à ce joyeux drille de se prévaloir d'une "autorité" incontestable pour accroître ses propres richesses. La suite, croustillante, est à lire dans l'article de RFI.

Voilà une histoire qui ne manque pas de sel. Certes le rapprochement entre cet expert du coup de bluff d'avec notre mollahson avignonnais n'est que pur jeu rhétorique et plaisir de circonstance. N'empêche : entre le pseudo-épicier pakistanais et notre "brasseur" avignonnais, n'existe t-il vraiment qu'une homonymie de circonstance ? Les dupes, eux, sont toujours pareils : ceux-là mêmes qui se pensent en toutes circonstances à l'abri de telles indélicatesses, et qui plebiscitent sans sourciller le premier venu qui les fera rêver.

Angelina Vivaldi

25 novembre 2010

ça sent mauvais !


Exactement ce que disait ce matin sur France-info un Irlandais désabusé, après que son gouvernement ait annoncé son fameux plan de rigueur, qui va mettre par terre les plus pauvres des pauvres, coupant dans les prestations sociales, augmentant les impôts, tout ça au nom du renflouement de banques irresponsables. bref, le jeu habituel du néo-libéralisme tellement en vogue chez nos "élites" européennes. Après la Grèce, voici donc le club des nouveaux pauvres : Portugal, Irlande, Espagne et bientôt l'Italie berlusconienne et la France sarkozyste. Oui, ça sent mauvais : les Irlandais émigrent de plus en plus, les Portugais n'arrivent plus à se nourrir, les Italiens à se payer leurs études... et les Espagnols vendent leurs bijoux de famille chez ma Tante. Chez nous, un président omnipotent fait comme si de rien n'était, et continue d'enfumer le bon peuple avec ses promesses non-tenues, pendant que les entreprises du CAC 40, déjà bénéficiaires d'un somptueux cadeau fiscal de 172 milliards ont doublé leurs bénéfices nets, soit plus de 80 milliards ! pendant ce temps, 2 millions d'enfants pauvres, 100 000 sdf, 5 millions de chômeurs, près de 8 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté... attendent que la conjoncture tourne, que ce gouvernement qui fait mal à la France et particulièrement aux plus fragiles, s'évanouisse enfin avec les restes du sarkozysme piteux dans les brumes d'une hypothétique table-rase de cette parenthèse politique qui décidément sent de plus en plus mauvais.

Angelina Vivaldi

22 novembre 2010

MON PATRON EST UN CONNARD

Mon patron est un connard. Tu crois qu'il va me virer ? Sûr que si je continue à m'épancher sur Facebook et autre Twitter de cette façon, il se trouvera bien une âme charitable, un "ami", pour me dénoncer, non ? Hé oui, ceci est une histoire vraie, et visiblement nous n'en sommes qu'au prologue...

L'ère sarkosyste a ceci de remarquable qu'elle aura ainsi initié ce mépris total pour la vie privée des personnes, multipliant les coups bas et les atteintes au droit élémentaire de penser librement : on ne compte plus les mauvais procès intentés à de "petites" gens pour avoir, qui arboré un t-shirt frappé de la fameuse formule présidentielle "casse-toi pauv' con", qui osé exprimer en public un quelconque désaccord avec la politique conduite par le prince. Sans parler des rappels à l'ordre incessants aux journalistes et autres mauvais esprits. L'ère sarkosiste nous place tous les jours devant le spectacle affligeant d'une démocratie en déliquescence, spectacle devant lequel le citoyen ordinaire pense -à tort- qu'il ne peut que se retirer... et s'écraser. Le patronat qui l'a bien compris, fort du soutien d'un Etat ultra-libéral à ses petits soins, n'a décidément plus aucune raison de se gêner. Et il s'autorise toutes les forfaitures, toutes les immixtions, tous les passe-droits.

Que pense d'ailleurs un Devadjian de son patron aujourd'hui qu'il fut éjecté de sa présidence au bénéfice de la priorité familiale ? Ou un Borloo fort déconfit devant un congé qui, si il était prévisible, n'en demeure pas moins humiliant ? On ne se méfie jamais assez de son patron...

Angelina Vivaldi

7 novembre 2010

Forum d'Avignon : pendant que les invités festoient, les manifestants dégustent...



Liberté, Egalité, Fraternité… version république UMP : Hier soir vers 16.30 h., alors que 400 “personnalités” du monde de la “Culture” s’ébrouaient à l’aise dans les ors ternis du Palais, annexé pour l’occasion par madame Roig et ses 7 chefs étoilés pour leur servir la soupe (et celle de la bonne parole sarkosyste), tout cela aux frais (ahurissants) du contribuable, près de 700 concitoyens avignonnais se voyaient refoulés de la (leur) place du Palais à coups de grenades lacrymo. Bilan : plusieurs blessés, quelques interpellations et surtout, une fois de plus, l’image déplorable d’une police “républicaine” fidèlement dévouée à la force de l’Ordre. Un Ordre vigoureux, droit dans ses bottes, décidément de plus en plus évocateur des pires pratiques en usage dans certaines régions du Monde… Mais il est vrai que l’exemple Chinois, devant lequel on s’agenouille au nom de contrats militaires et nucléaires, était dans tous les esprits ce week-end.

Angelina Vivaldi
(photo DR/Vaucluse-Matin)