31 octobre 2010

BIENVENUE AU CLUB : la droite la plus crade du monde

LE BILLET D’ANGELINA

La Droite. Cet amalgame de parvenus et de thuréféraires du Marché, la droite française n’en finit plus de plonger dans des abysses de vulgarité et d’obscénité. Il suffit d’écouter trois minutes le “patron” de l’UMP pour s’en convaincre : Comment un être aussi insipide et suffisant que Xavier Bertrand , aux ordres aveugles de son “mentor”, peut-il s’autoriser sur tous les medias à asséner ses “leçons” de savoir-vivre citoyen et de “responsabilité”, lorsque lui-même se répand tous les jours dans les pires des abjections, comme celle par exemple, qui lui fait défendre -au côté de Marine Le Pen, Bruno Goldnish, excusez du peu- ce papy flingueur de fillettes de l’Héraut, dont les victimes Roms avaient respectivement 11 et 13 ans, tirées à bout portant et “achevées” à coups de crosse ? Tout ça au nom du “droit à l’autodéfense”, un concept cher jadis à la droite extrême des milices de l’Action Française et autres nauséabonds, revendication judicieusement remise au goût du jour par la bonne parole UMP.

Naguère, la Droite française, même si l’on ne partageait pas ses options, avait au moins le sens de quelques valeurs : la République, l’égalité républicaine, une certaine idée du progrès social, le respect de ses adversaires, de De Gaulle à Chirac, la Droite se respectait un minimum. Depuis Sarkosy et ses marionnettes propagandistes, ses amis du Fouquet’s et ses Bigart à vomir, où sont passées ces valeurs ? Ce n’est plus que république des copains, oligarchie digne de la Russie de Poutine, affichage Rolex et loi du plus fort (du plus truand ?), prébendes et passe-droits, bref, l’arsenal complet d’une caste de riches sûrs d’eux au service unique de l’intérêt des potes, de plus en plus riches eux aussi. Une “république” de voyous qui se vautre avec complaisance dans l’abjection la plus totale : mépris du peuple, course aux profits personnels, cynisme et arrogance… Bienvenue au Club envié des prédateurs de démocratie, dont les co-présidents Berlusconi et Poutine peuvent se réjouir.

D’ailleurs, à voir notre inestimable président se casser les reins en graciles courbettes devant un des pires autocrates de la planète, ce cher Nazarbaïev, dictateur du Kazhastan, dont même les patrons du Kremkin se méfient, au prétexte de contrats juteux pour ses potes de l’armement et de l’industrie, nous ne pouvons qu’écoeurés, souhaiter un tsunami de force 10 pour balayer en 2012 ce président et son parterre obligé de fossoyeurs de la droite, de la République et de la Démocratie tout à la fois.

Angelina Vivaldi

*A signaler la sortie de l’excellent film documentaire de Sabina Guzzanti “Draquila”, qui démonte la farce berlusconnienne avec humour et brio.

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